L'Amérique
Un court-métrage de Darielle Tillon
L'Amérique
L'Amérique
36 min - Couleur - 2016
Un court-métrage de Darielle Tillon
36 min - Couleur - 2016
Un court-métrage de Darielle Tillon
36 min - Couleur - 2016
Résumé
Une soirée festive, des étudiants. Une ville, un feu de bois, une traversée dans la forêt, des rêves, un voyage, une disparition.
Résumé
Une soirée festive, des étudiants. Une ville, un feu de bois, une traversée dans la forêt, des rêves, un voyage, une disparition.
Avec le soutien de la Région Bretagne
Avec le soutien du CNC (FAIA)
Avec le soutien de la Région Bretagne
Avec le soutien du CNC (FAIA)
Italien d’origine et sociologue de formation, Alberto Segre se tourne à la fin des années 2000 vers le cinéma et l’audiovisuel en France, d’une part en participant à divers dispositifs de développement de films, d’autre part en s’essayant à la publicité et à la production (clips vidéo et sites Internet). Mû par le désir de se nourrir des autres dans un cadre plus créatif, il se lance dans l’écriture scénaristique et la réalisation.
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À l’image de ses personnages, Alberto Segre court, s’arrête, repart, cherche, trouve, perd, retrouve, disparaît, réapparaît, alterne les genres et les techniques. Ses films se voient ainsi irrigués, d’une manière ou d’une autre, d’une certaine idée de concomitance entre rencontre et disparition.
Le thème de la rencontre est évoqué par le titre même de son premier court métrage, Une rencontre fortuite (2008), ainsi que par celui de L’Incontro privato (2021). Dans ses documentaires Nogoson (2015) et Merci Johnny (2018), Segre va lui-même à la rencontre de personnes vivant et/ou travaillant dans des zones périphériques de Paris. Dans tous ses films, le cinéaste se tourne vers l’Autre. De ces rencontres, personnages, réalisateur et spectateur sortent changés.
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Du fait de son parcours géographique et de ses expériences en sociologie, Alberto Segre présente des femmes et des hommes qui sont comme lui d’origine étrangère (généralement maghrébine) et dont les bouts de vie que constituent leurs histoires évoquent de grandes questions. Le cinéaste n’hésite pas non plus, avec L’Incontro privato et Memories of Crossing (2021), à mettre en scène des récits situés en territoires étrangers, démontrant ainsi que ces questions ne sont pas limitées par des frontières précises.
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Mais, et comme le suggèrent notamment les titres de Zacharie n’habite plus ici (2014) et Le Chien perdu de François Mitterrand (2017), il n’y a pas de rencontre sans disparition. Nombre de personnages d’Alberto Segre sont, au sens propre comme au figuré, hors de vue. Le cinéaste joue régulièrement avec le hors-champ ou le son off pour signifier leur absence ou leur disparition et interroger par là même les raisons de ce manque et leur impact (ou non) sur le monde environnant. La question de l’identité, récurrente, se trouve ainsi travaillée en ce sens : le fait de ne pas voir quelqu’un, dans tous les sens du terme, serait, en quelque sorte, le signe d’une certaine invisibilité.
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Segre peut toutefois combler ces disparitions par l’usage, là encore, du son off, mais aussi de l’image d’archive ou encore de mouvements de caméra ou procédés de montage à même de révéler le contre-champ d’une situation donnée. Segre part ainsi de ce concept de présence/absence pour dresser de la France – et parfois d’autres pays – un portrait qui en révèle les nombreux paradoxes. Son idée de mettre régulièrement en scène des figures politiques réelles (François Mitterrand, Emmanuel Macron ou prochainement Margaret Thatcher) est relative au fait que ces personnalités sont déjà dans la mise en scène, de leurs corps comme de leurs idéologies. Fiction et réalité se télescopent ainsi pour mieux interroger le spectateur sur son rapport aux images et à leur prétendue vérité.
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Alberto Segre développe ces intentions dans ses projets parmi lesquels figure son premier long métrage de fiction, Marathon, récit initiatique d’un jeune coureur algérien vivant en France. Rencontre et disparition, toujours : si Segre prolonge par cette histoire son ouverture à l’Autre, c’est en disparaissant au sens propre et figuré que son héros s’offrira la possibilité de se redécouvrir soi.
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Texte de Roland Carrée
FILMO
Marathon (en développement)
Long-métrage fiction - Blue Hour Films
Co-scénariste
Aide à l'écriture et au développement - Région Bretagne ; CNC Images de la Diversité ; Procirep-Angoa - aide à la création ; TEMPO - aide au développementRésidence d'écriture Moulin d'Andé - CÉCI - Centre des Écritures Cinématographiques.
À l’aube de ses 18 ans, Mehdi, coureur discret et solitaire, est repéré pour intégrer l’équipe de France de Marathon en vue des JO de Paris. Mais quand sa demande de naturalisation est injustement rejetée, l’adolescent doit brutalement faire face au passé familial...
2021 - court-métrage fiction - Blue Hour Films
Scénariste et réalisateur
Soutien de la Région Bretagne, du CNC, de la Procirep-Angoa.
Pré-achat TVR, Tébéo, TébéSud
Novembre 1989. Célèbre gymnaste, Diana Dumitrescu fuit la dictature roumaine lorsqu'elle est arrêtée à la frontière hongroise avec d'autres fugitifs. Depuis toute petite, elle a été entraînée pour surmonter les épreuves les plus dures, réussir les figures les plus périlleuses. Dans cette ultime compétition pour sa survie, elle sait qu’il n’y aura qu’un seul gagnant.